Les anges meurent de nos blessures
Il se faisait appeler Turambo, du nom de son village qu'un glissement de terrain avait rayé de la carte. Il était né dans l'Algérie coloniale des .. Lire la suite
Livraison en 1-4 jours
Il se faisait appeler Turambo, du nom de son village qu'un glissement de
terrain avait rayé de la carte. Il était né dans l'Algérie coloniale
des années 20, et son destin était écrit d'avance : il serait misérable.
Mais il était beau, vigoureux, ardent et doté d'un trait de caractère
assez rare : la candeur. Cette fraîcheur lui attirait des sympathies
immédiates et, grâce à ce don, il put franchir les portes du monde des
Français, interdit aux Arabes.
Car il possédait de plus une force
surprenante dans le poing gauche, capable d'allonger d'un coup ceux qui
se trouvaient sur son passage. C'est ainsi qu'il attira l'attention des
professionnels de la boxe. Ses succès sur le ring lui apportèrent gloire
et argent. Mais comme tous les cœurs purs, il détestait la violence et
rêvait d'amour. Dans sa culture, une femme heureuse était une épouse
fidèle, féconde et dévouée.
Il nourrit d'abord une passion secrète
pour sa cousine Nora, la première femme de sa vie. La deuxième, Aïda,
une prostituée, l'initia aux plaisirs de la chair. La troisième, Louise,
était la fille de l'homme d'affaires qui comptait l'emmener jusqu'au
titre de champion de France de sa catégorie. Puis surgit Irène. Femme
libre, indépendante et fière. Elle lui apprit que la vraie passion ne
pouvait s'épanouir que dans la confiance absolue et le respect mutuel.
Mais la vie ne rend pas toujours justice à ceux qui s'aiment...