Philosophie et histoire
C’est un fait que j’ai toujours marché sur deux jambes, l’histoire et la philosophie, comme d’autres ont conjugué philosophie et psychanalyse, sci.. Lire la suite
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C’est un fait que j’ai toujours marché sur deux jambes, l’histoire et la philosophie, comme d’autres ont conjugué philosophie et psychanalyse, science et métaphysique, et plus habituellement, philosophie et théologie. Je ne me satisfais jamais du résultat brut de l’enquête historique. J’essaye, au-delà de celle-ci, d’entrevoir les réponses à des questions de nature clairement philosophique, sinon métaphysique. Et si je prends ce détour, c’est que l’analyse « sous le signe de l’éternité » me laisse toujours sur ma faim. L’historicisme, pour moi, est un signe d’humilité. Préférant l’action à la méditation, je pense ne pouvoir donner une réponse sensée à un souci philosophique légitime qu’ à partir et dans le cadre de ce que suggère la recherche historique. Mais pourquoi suis-je arrivé à cette position ? Surtout, pourquoi lui ai-je accordé une valeur objective indiscutable ? Pourquoi me suis-je convaincu que l’historicisme est un destin plus qu’un choix ? C’est ce que je propose d’éclaircir dans ces pages.