La culture du parfum en islam
On trouvera dans la querelle du café, la guerre des fleurs, la réinvention de l’alambic, la découverte de l’alcool, l’invention de l’industrie du sa.. Lire la suite
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On trouvera dans la querelle du café, la guerre des fleurs,
la réinvention de l’alambic, la découverte de l’alcool, l’invention de
l’industrie du savon, l’incrustation des parfumeries aux abords immédiats des
mosquées- cathédrales ou le transfert des industries malodorantes extra-muros,
l’embarras de la médecine arabe devant le fonctionnement de l’odorat,
l’exubérance culinaire, l’analyse du contenu des Mille et Une Nuits, autant de faits
significatifs » qui ponctuent le présent ouvrage sans épuiser son sujet.
L’ampleur et la diversité des faits et des représentations est révélatrice de
la socialité qui les anime. Nous découvrirons dans cet ouvrage que chez les musulmans «
le parfum rend plus intelligent et plus spontané ». Grâce à lui
«l’environnement est plus accueillant et plus hospitalier, et les hommes plus réceptifs
les uns aux autres». Ce n’est donc pas une « histoire » que l’auteur propose même
si la discipline lui a été d'un précieux secours. Il a plutôt privilégié une
vue globale transhistorique pour mieux servir une approche anthropologique des
odeurs à travers les sociétés arabes de l’islam avec quelques incursions dans
les domaines turcs et persans.
