Les mille et une nuits
La Bibliothèque des Classiques publie, dans une superbe édition reliée et illustrée, idéale pour les fêtes de fin d'année, les célèbres contes des Mil.. Lire la suite
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La Bibliothèque des Classiques publie, dans une superbe édition reliée et illustrée, idéale pour les fêtes de fin d'année, les célèbres contes des Mille et une Nuits, monument du patrimoine culturel mondial, dans la version d'origine d'Antoine Galland (1717), son génial traducteur et adaptateur. Schahriar, roi de Perse, trompé par son épouse, a décrété qu'il passerait désormais chacune de ses nuits avec une compagne différente et qu'elle serait exécutée à l'aube par son grand vizir.
La fille de ce dernier, la sultane Scheherazade, se risque pourtant à rejoindre la couche royale. Mais au matin, sa complice Dinarzade lui murmure : " Ma soeur, dites-nous donc un de ces beaux contes que vous connaissez si bien. " Brûlant d'entendre la suite, Schahriar remet la sentence au lendemain, puis au lendemain... pendant mille et une nuits. Grâce à ce stratagème, la sultane aura la vie sauve, ainsi que toutes les jeunes femmes du royaume.
Et nous, lecteurs, sommes suspendus aux lèvres de la conteuse... Il est des chefs-d'oeuvre dont chacun connaît le titre, mais pas toujours l'auteur. Les Mille et une nuits appartient à cette glorieuse lignée. Qui sait qu'Antoine Galland fut le traducteur et metteur en scène de cette immense féerie ? Après avoir longuement sillonné l'Empire ottoman, cet orientaliste de génie réunit en un volume ces récits immémoriaux, rédigeant lui-même des contes rapportés par un chrétien d'Alep, à commencer par les aventures fameuses d'Aladin et d'Ali Baba.
Ce faisant, il a créé une oeuvre universelle, derrière laquelle il s'est effacé. Le premier volume parut en 1704, après trois ans de labeur. Onze autres suivirent jusqu'en 1717, suscitant l'engouement par-delà les frontières de la France. Pour la première fois en Europe, le monde islamique prenait vie, magique et envoûtant, magnifi é par la voix et le verbe de Scheherazade, clef de voûte de l'édifi ce.
Avec Galland, l'Orient avait trouvé un orfèvre à sa mesure, une matière presque infi nie que ces contes - illustrés en 1841 et 1916 par William Harvey et Louis J. Rhead - ont portée au-delà des siècles.