Fins des biens et des maux
Que poursuit la Nature comme la chose la plus désirable de toutes ? Que fuit-elle comme le pire des maux ?" Pour répondre à ces questions et tente.. Lire la suite
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Que poursuit la Nature comme la chose la plus désirable de toutes ? Que
fuit-elle comme le pire des maux ?" Pour répondre à ces questions et
tenter ainsi de déterminer la Fin de l'homme, seule garante de la "vie
heureuse", Cicéron convoque dans son premier traité éthique (45 av. J.
-C.) les philosophies post-aristotéliciennes, confronte leurs arts de
vivre", et juge leur aptitude respective à assurer le bonheur.
La
forme dialoguée fait saisir sur le vif comment des éthiques si
différentes (en particulier épicurienne et stoïcienne) ont été
construites à partir de la "tendance première" des êtres vivants - un
principe dont le choix constitue une innovation souvent méconnue. Ce
texte offre, sur la période hellénistique et les dernières années de la
République romaine, un témoignage d'autant plus exceptionnel que les
oeuvres des auteurs mentionnés sont perdues.
Et, parce qu'il met au
coeur des débats la notion d'horestuzn, insiste sur le "métier" d'homme
et défend la société universelle, Cicéron se révèle e premier avocat de
l'idée d'humanité" (Stefan Zweig). Cette traduction du De finibus
bonorum et nzalorum est la première complète en français depuis les
années 1930.